L’ « Ocean Rowing Society » (ORS), organisation anglaise, offre ce qui suit comme "des directives" pour tous ceux qui veulent ramer sur l’océan. 

 

Pour revendiquer un record, un équipage ou le rameur en solo devra avoir voyagé une distance au moins égale à celle réalisée par le détenteur du record. Un examen du journal de bord et (si disponible) des données de la balise Argos suivant le bateau seront effectués avant l’envoi dans la base de données de l’ORS d’un nouveau record pour les traversées de l’Océan Atlantique ou Pacifique.

 

l’ ORS réactualisera ses records pour chaque départ sur l’océan à la rame et la liste "des traversées réussies" et "des traversées non réussies". En outre "la traversée d’océan la plus rapide" et "la première traversée d’océan" seront notés dans la liste des records. Toute traversée doit être effectuée "sans aide extérieure" pour être considérée comme un record.

 

Océan Atlantique Ouest-Est : Départ de tous points de la côte-est de l’Amérique ou du Canada et de ses îles avec une arrivée à n’importe point de la côte de l’Europe continental, y compris ses îles.

Océan Pacifique Est-Ouest : Départ de tout point d’Amérique du Nord, d’Amérique Centrale ou d’Amérique du sud. Puis, arrivée à n’importe quel point en Australie ou en Asie, y compris le Japon.

Océan Pacifique Ouest-Est : Départ de tout point en Australie ou en Asie, y compris le Japon à tout point en Amérique du Nord, en Amérique Centrale ou en Amérique du Sud.
Océan Indien Est-Ouest : Départ de tout point en Australie à tout point en Afrique.
Océan Indien Ouest-Est : Départ de tout point en Afrique à tout point en Australie.

 

Toutes les traversées océaniques à la rame qui doivent être répertoriées dans la liste de l’ORS seront vérifiées par l’ORS. L’équipage ou le rameur en solo doit satisfaire l’ORS, par au moins une déclaration signée attestant que tous les aspects de la traversée sont conformes à ces directives.

L’ORS ajoutera à sa "liste officielle de traversée à la rame" et à son site Internet, toutes les traversées océaniques et les énumérera dans les listes correspondantes, c’est à dire "terminée", "non terminée", ou "perdu en mer" si nécessaire.

 

Le décompte du temps de traversée océanique s’arrêtera seulement quand l’équipage ou le rameur solo aura posé le pied à terre. Cette condition peut être écartée, si, selon l’opinion de l’ORS, l’accostage est considéré comme dangereux (lors de mauvais temps, où s’il y a risque pour la vie du rameur et/ou de perte du bateau), dans ce cas, une pénalité de temps sera ajoutée. Pour que la traversée soit considérée comme réussie, tout équipage ou rameur solo doit pouvoir, du bateau, voir la terre ou être à moins de 24 milles de celle ci.

 

Tous les équipages ou rameurs en solo devraient conduire leur bateau de manière "non assistée", c’est-à-dire sans aide d’aucune sorte. Ceci inclut : accepter "une bière", "une boîte de conserve" ou autre chose d’un autre bateau. La transmission électronique, comprenant téléphones satellites et ordinateurs portables, est acceptée et ne constitue pas une aide extérieure.

 

L’équipage ou le rameur solo qui pose le pied sur un autre navire est considéré comme "assisté". Si un rameur ou des rameurs choisissent de recevoir de l’aide pendant une traversée, on l’identifiera effectivement comme une traversée, mais le mot "assisté(s)" sera ajouté sur la liste de l’ORS.

Toute forme de remorquage sera considérée comme de l’assistance. Par contre si un membre de l’équipage doit être évacué en urgence, la traversée peut se poursuivre avec le statut de "non assisté".

 

Ramer sur l’océan est considéré comme un sport sans drogue. Cependant des médicaments d’un kit médical standard peuvent être utilisés pour des raisons légitimes de premiers soins.

 

Le bateau à rames océanique sera propulsé par l’effort de l’équipage (ou du rameur solo), par l’action normale du vent, des vagues et des courants, avec un matériel fonctionnant de façon normale et usuelle. Il n’y aura aucune utilisation de matériel qui réduirait l’effort ou augmenterait la vitesse du bateau. Le bateau océanique peut avoir un ou plusieurs ailerons, et peut être équipé d’un gouvernail de direction. Le gouvernail peut être piloté automatiquement. (le système Autohelm est accepté).

 

Elle peut être adaptée, mais peut gêner ou empêcher l’action de l’individu à bord du bateau. Beaucoup de rameurs utilisent cette bâche comme voile. Il est conseillé, afin de ne pas être accusé de tricherie, de ne pas en emporter.